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lundi 3 novembre 2014

C'est Novembre, bienvenue aux ancêtres, fantômes, zamerentes en tout genre!

Voici quelques dessins et photos réalisées lors du week-end du 1er novembre, 
Balades en Ariège avec Delf pour se ressourcer !

Merci à Christophe pour l'accueil !








 






























































































TEXTE A 2 VOIX (ou bien plus!)


Un conglomérat, une tache
A l'éclat de l'aube du sapin
So fresh au rétro de l'auto
Elle manœuvre dansante sous l'air des azilés
A la recherche de son soi
réverbération en son de cloche
l'église est bien loin
les basses dans son antre
Rosée qu'elle boit cul sec dans la fraicheur d'un nouveau jour…

Poussière éclatée, une hache
A l'ombre de la mémoire oubliée
du flamboyant réunionnais
Menu menu c'est ténu, il s'est tu
n'a pas osé lire le reflet osé.

Agencé de bleu infini,
elle connaît sa tête 10ans après…
Elle reconnaît que tout n'est pas si clair à la lueur de l'ombre
Éclaboussures des silhouettes du lac, l'auto résonne, les étoiles détonnent
Explosion des 1000 feux, son antre la dérange.
Les senteurs de la rosée, de l'herbe fraichement coupée,
elle ose lire pourtant.

Regret mâché, un lâche.
Il se noie sans barque au fond de la grotte, sa glotte toujours à l'arrêt, bloquée.
Sa langue serpente… s'immisce, s'insinue, si nue je suis là, branle-bas de combat.
Je suis las, nuage noir en bas des marches, j'ai sombré, n'ai pas su remonter…
Le bar est là, solitude inéluctable injustifiable.

Un tas, une bâche.
Une maison en construction
Des agglos à entasser sur du substrat fondation, du liant à en baver,
il s'en lave les mains
entaché
entiché.

Un bras, un lâche
il est là, pas bien loin
son souffle rauque sur ma nuque
Il ne sait comment crier son amour
assumer ce qu'il a lu, c'est osé
un verre de rosée, une odeur de sapin, une gymnastique d'auto
la mécanique des fluides l'emporte dans une danse enivrante.

Remord assumé, sache que tu es vache
et moi une vachette transcendée dans la flaque de ses visages multiples.
Et tu t'y perds avec plaisir d'automatismes.
Un chemin, une crête, une lecture, un dessin,
Une arrête, une aventure.
Un horizon mais arrête c'est l'heure du thé,
de la vapeur du brouillard en un croquis croqué.

A fleur de peau, mâche malaxe,
relaxe ses entrelacs, sans retenue.
Sache, lâche, crache,
entache le papier de tes pas pliés,
cette fois sans bavure dans les interstices, remplis, moussus, cossus, relus.


Agnès et Delphine, 1er novembre 2014



 



Et hop, en bonus, 4 petites séquences vidéos, datant de la réunion en hommage aux morts!!







Et comme tous les ans depuis le Mexique...



 




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