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Barcelona

contrastes de style et de couleurs

lieux abandonnés ou sur-exposés...

 

 

Mots à mots

chanvre bio

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toute une soirée !

Un tuyau d'arrosage vert, un parasol rouge, 

des bambous qui s'entrechoquent et une porte fermée…

Le grand air étoilé nous accueille à bras ouverts, le piquant des cactus plein la vue !

Un coquillage fume, des traits et des points de lumière au milieu des immeubles.

Il pense à la douce sensation sous la vague, sa langue se délie émoustillée.

Hey mousse, t'y es ?

T'as pris le large ! D'abord l'alsacienne !

Quel est ton prochain port ?

Portillon

Port d'attache ou sans tache ?

Peu importe son nom pov' tache, la jubilation c'est l'atteindre riche de sa traversée.

Polyphonie sans relâche

Elle crache une pistache !

sous sa coque la verdure croquante, l'ile promise sous les grincements des dents et du vent.

Elle ventriloque soliloque

impatiente des toucher terre au milieu de ces ressacs.

Dans la soute, un tigre du Bengale, tiendra-t-il le coup coupé de sa jungle à lui ?

Un tigre sait-il nager ?

Un tigre aime-t-il le rhum ?

Au pire il pourra flotter sur son bidon de secours,

celui qu'il n'ouvre qu'en dernier recours…

LE tigre, le coquillage et la pistache discutent :

la pistache : nous on l'a toujours sur nous notre bidon de dernier secours mais toi comment tu le trimbale ?

Le tigre : c’est lui qui me trimbale !

Coquillage : bloup

pistache : miaou

tigre : grrraou

pistache : qu'est ce qu'on mange sur ce rafiot ?

J'ai bien une idée en amuse-gueule dit le tigre en se léchant les babines !

Le coquillage se referme.

La porte de la cale claque , les lumières s'allument, les marins assis applaudissent…

La comédie musicale commence !

(écrit à 2 voix avec Delphine sur une terrasse Barcelonaise)

Perdue dans l'espace temps…

Elle chevauchait sa capsule sonore

l'heure de l’atterrissage s'approche

Elle dévorait son droit de râler

Elle n'arrivait plus à la contrôler

Elle radiophonait son chauffage, elle chauffait sa radio (en morse)

Elle strillait sous l'impulsion de ses lunettes,

en 3D la vie est plus belle

Elle volait à ses volets pour raccrocher les wagons !